Underworld vient à Carriageworks pour lancer THE WORKS, le premier programme de Finely Tuned de 2026, et le timing semble délibéré. Pour une ville qui a enduré quelques semaines éreintantes, c'est la libération à l'état pur : une salle bondée et en sueur, des corps qui bougent dès le premier rythme et le besoin collectif de lâcher prise en l'air. C'est une fin appropriée à une année de couverture musicale live qui ne se termine pas par une réflexion mais par un dynamisme.
Karl Hyde et Rick Smith restent en grande partie cachés derrière des écrans et des appareils géants, n'apparaissant qu'occasionnellement et brièvement dansant avant de disparaître à nouveau dans les machines. Les photographier s’avère difficile, mais cela semble presque accessoire. La présence d'Underworld n'a jamais été autant une question de visibilité qu'une question d'immersion, et la foule remplit le reste. De l'homme qui porte une chemise qui dit « Je suis invisible » à Vern Posant fièrement à côté des graffitis portant son nom, devant un danseur aux vêtements clairs et aux arcs de yo-yo tournant, le public prend part au spectacle.
Après plus de trois décennies de carrière, Underworld fonctionne toujours comme un canal d'expériences partagées plutôt que comme des artistes exigeant de l'attention. La musique fait l'essentiel du travail et la pièce réagit instinctivement. Carriageworks se transforme en soupape de pression, libérant des semaines d'énergie refoulée sous forme de vagues de mouvement et de sueur. Pour un dernier spectacle de l’année, ce n’est pas une raison pour regarder en arrière. Cela avance.




























Images et mots DEB PELSER
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