Terry Eagleton, Modernité : une littérature en crise. Le livre est court, la qualité est inégale et le sous-titre est trompeur (une grande partie ne concerne pas la littérature). Il n’en reste pas moins qu’Eagleton fait partie de ces personnes qui en savent tellement qu’il vaut presque toujours la peine d’être lu.
Jonathan Healey, The Blood in Winter: England on the Brink of Civil War, 1642. Ce que j'ai trouvé si convaincant dans ce livre, c'est le récit étape par étape de la façon dont tout cela a abouti à un conflit très direct puis à une exécution. Recommandé.
Paul Kingsnorth, Contre la machine : sur la destruction de l'humanité. Je ne suis pas du genre à recommander de tels livres anti-technologie (il y en a une douzaine), mais si vous devez en lire un… c'est peut-être le plus cohérent, le plus non ridicule et le plus philosophique, dans le bon sens bien sûr ?
David Nasaw, La génération blessée : retour au pays après la Seconde Guerre mondiale. Un bon livre qui montre combien il y avait de troubles de stress post-traumatique pendant et après la Seconde Guerre mondiale.
Marc S. Ryan, The Healthcare Labyrinth: A Guide to Navigating Health Plans and Fixing American Health Insurance est un livre très bon et équilibré sur l'économie des soins de santé.
Benjamin Schneider, La métropole inachevée : déclencher la révolution de l'urbanisme. Comment réaliser la transformation urbaine dans les villes les plus grandes et les plus importantes d’Amérique ? Quels sont les principaux obstacles à un tel succès ? Schneider appelle à faire revivre « l’art perdu de l’urbanisme » afin de créer de nombreux logements, de bons transports publics et des routes pour les personnes plutôt que pour les voitures.
Helen Vendler, Habiter le poème : essais finaux. Elle les a écrits pour le magazine de Léon Wieseltier et ils sont désormais collectionnés après sa mort. Auto-recommandé.
Et il y a Cynthia Paces, Prague : Le cœur de l'Europe.
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