Au Metro Theatre, l'atmosphère est étrangement intimiste pour un groupe dont le son est conçu pour les arènes caverneuses. Evanescence monte sur scène avec le poids de l'histoire derrière eux et une autre étape devant eux : demain, ils soutiennent Metallica à l'Acer Arena de Sydney, mais ce soir, c'est de plus près et plus personnel pour les fidèles.
Amy Lee arrive presque silencieusement, la foule se rassemblant autour d'elle comme de l'oxygène. Dans une pièce de cette taille, sa voix frappe différemment – non filtrée, résonante, presque conflictuelle dans sa clarté. Le groupe s'appuie sur la tension des petits espaces, traçant des lignes nettes entre le drame gothique pour lequel ils sont connus et la crudité que seul un lieu comme celui-ci peut exposer.
L’ensemble rappelle à quel point le catalogue d’Evanescence est devenu remarquablement élastique. Fallen a peut-être établi le modèle, mais ce soir, ils évoluent entre les époques avec une sorte de confiance vécue – du métal, du classique, des éléments industriels et la voix qui a toujours été le point d'ancrage d'Amy Lee. Les morceaux issus de leurs vingt années de développement prennent de nouvelles formes dans cet espace réduit, leurs contrastes prennent tout leur sens : la dynamique douce à brûlée, la douleur lyrique, le poids cinématographique, pressés dans un cadre de club rock.
Pour un groupe habitué à la réverbération des stades, le Metro compresse tout : une batterie plus serrée, des guitares plus aiguës, des voix qui ne se dissolvent pas dans les chevrons mais restent à quelques centimètres de votre sternum. C'est l'occasion d'entendre Evanescence sans l'armure de production et de voir son ADN qui transforme les genres – rock gothique, métal alternatif, trip hop, fioritures symphoniques – s'affirmer.
Ce spectacle n'est pas un échauffement pour Metallica ; Cela rappelle qu'Evanescence a toujours été plus que sa première mythologie. Ce sont des métamorphes, des collagistes et des architectes du maximalisme émotionnel. Ce soir, l’ampleur diminue, mais l’impact s’accroît.





































Images Deb Pelser
#Live #Gallery #Evanescence #déshabille #dans #spectacle #rare #intime #Sydney #Metro #Theatre