L'article introduit un argument contre-intuitif, affirmant que le désaccord du jury sur la culpabilité de l'accusé – une condamnation non unanime – pourrait bien fournir un signal plus significatif que le consensus. Puisqu’un consensus plus fort implique une probabilité plus élevée de comportement grégaire, il est montré qu’au-delà d’un certain seuil, une nouvelle accumulation de votes de condamnation apporterait une contribution épistémique négligeable, augmentant à peine la probabilité ultérieure de culpabilité. D’un autre côté, même si les voix dissidentes représentent un signal direct d’innocence, elles suggèrent que le comportement grégaire n’a pas été impliqué dans le processus de prise de décision et augmentent ainsi la contribution épistémique de toutes les voix générées par ce processus, y compris les votes de condamnation – et peuvent ainsi représenter un signal indirect de culpabilité, renforçant potentiellement le postérieur. Cela met en évidence la valeur informationnelle de la dissidence et les inconvénients possibles du consensus.
C'est ce que révèle un nouvel article de Roy Baharad sur l'excellent Kevin Lewis.
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